1. |
L'ENTRE SOI
02:26
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L’ENTRE SOI
Je me méfie de l’entre soi,
qu’on se le dise de vous à moi,
le problème entre vous et moi,
c’est qu’entre nous ça va de soi.
Puis ressemblants comme deux gouttes d’autres,
de nous deux qui donc restera ?
Si mes peines ont le reflets des vôtres,
qu’à cela ne tienne, je les garde pour moi !
Je me méfie de l’entre soi,
qu’on se le dise de vous à moi,
le problème entre vous et moi,
c’est qu’entre nous ça va de soi.
Puis à prendre mes désirs pour les vôtres,
Vous finirez bien par m’en ôter le choix,
Je ne saurais plus dire, qui des miens, qui des nôtres,
Vite, vite, ça sera « nous » à défaut de dire moi.
Puis ressemblants comme deux gouttes d’autres,
de nous deux qui donc restera ?
Si mes peines ont le reflets des vôtres,
qu’à cela ne tienne, je les garde pour moi !
Je me méfie de l’entre soi !
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2. |
TWENTY-CENT
03:07
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Twenty-cent
Dans l'embrasure
de la porte blanche
ton dos, je l'imagine,
déjà loin de mes anches
pourtant douces et dociles.
J'imagine ton verso blanc cassé,
ton dos, que j'imagine,
quittant la chambre à coucher
pour la cuisine.
Et rien que cette image rêvée
me fait monter, des larmes
qui, sur ton blanc cassé,
font taches d'éosines.
Je me dit, qu'a l'usure,
passent ces choses là,
je l'imagine, je crois,
qu'on ne mélange pas
le blanc à l'éosine.
Toi et moi,
un peu comme eau et huile
oui mais moi,
je t'imagines manger dans ta
chambre coucher lorsque
je pleure dans ma cuisine.
Ma cuisine, ta cuisine,
la cuisine, cette cuisine....
Oui de toi je préfère me priver
tout entier, je l'imagine.
Je crois que pour t'aimer toi,
une moi ne suffit pas.
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3. |
LES TRAIN
03:56
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LES TRAINS
Parfois je pédale en le vide
ainsi je rate transports urbains
et amoureux,
ainsi, comme toujours, me revient
ce petit goût de rien
ou de trop peu ;
ce petit goût certain,
qui vous monte les larmes aux yeux.
Y'a bien que dans les trains
à petite ou grande vitesse
où je ne sente rien
de tout ce temps qui me presse...
...Comme un citron,
agrume et fruit de mes passions.
En salade, mes saisons
sont indigestes de toute façon.
Y'a bien que dans les trains
à petite ou grande vitesse
où je ne sente rien
de tout ce temps qui me presse...
Ouai c'est comme ça...
Ouai ça c'est tout moi.
Alors je prend le train
et qu'importe ou que j'aille,
c'est plus la fin du monde
si je déraille.
Parmi les citadins
je rebrousse campagne,
comme un refrain
éternel retour au bercail...
...Et c'est si bon !
Plus un pépin à l'horizon,
jusqu'à destination
le temps et moi sommes compagnons.
Y'a bien que dans les trains
à petite ou grande vitesse
où je ne sente rien
de tout ce temps qui me presse...
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4. |
L'ENVERGURE
02:40
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L'ENVERGURE
À quoi bon me la faire à l’envers ? Tu sais l’envergure,
bah c’est déjà, se ternir droit dans ses chaussures.
Te faire la tête au carré,
ne me servirait de rien à faire,
tout est déjà calculé,
On est plus là pour se plaire...
pas même pour s’aimer...
On est là pour faire comme si de rien n’était.
Tout est oublié,
Dissipé dans un bain d’Ether.
Bébé tu peux le faire,
Faut enterrer le macabé,
Moi j’ai pas les clefs de la vérité
ni du cimetière...
Bébé tu peux le faire.
À quoi bon me la faire à l’envers ? Tu sais l’envergure,
bah c’est déjà, se ternir droit dans ses chaussures.
C’est pas ce que t’as fait qui me froisse, c’est ton manque d’allure
quand t’assumes pas...
Grand fixe dans le flou,
Y’a du dentifrice là sur ton cou-
rage; rester focus sur l’arrière plan
serait habile.
Se changer en caillou tu sais,
c’est difficile.
Y’a pas de face à face qui tienne mon loup
lorsque tu perds la tienne ne me reste que le cou...
Oh comme c’est dommage !
Moi je l’aimais bien ton visage.
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5. |
LES COUPLES
04:15
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LES COUPLES
Dis, est-ce normal, vraiment,
que je trouve ça navrant
les couples en bord de mer ?
Moi qui les aimaient tant,
gamine à l'océan...
Heureux adultes, grands enfants,
main dans la main riants...
Oh comme j'aimais ces paires
d'humains insouciants en tout contraire
à mes parents...feux mes parents...
Est-ce chelou ? Suis-je jalouse ?
C'est pas que je m'en fou mais les couples me foutent la frousse.
Est-ce chelou ? Suis-je jalouse ?
C'est pas que je m'en fou mais les couples me foutent la frousse.
Oh non, je ne veux plus revenir en arrière,
et les gens, j'en ai rien à faire.
A deux est on moins seul, vraiment, face à la mer ?
J'en doute, en matant ceux qu'espèrent.
Est-ce chelou ? Suis-je jalouse ?
C'est pas que je m'en fou mais les couples me foutent la frousse.
Est-ce chelou ? Suis-je jalouse ?
C'est pas que je m'en fou, mais moi j'aime doux, sans ecchymoses.
Oh non, je ne veux plus des amours de bonnes guerres
quand l'amant se change en faussaire ;
fait trêve sur l'oreiller en gage d'amour lunaire,
vous tâche de foutre et de colère.
Est-ce chelou ? Suis-je jalouse ?
C'est pas que je m'en fou mais les couples me foutent la frousse.
Est-ce chelou ? Suis-je jalouse ?
C'est pas que je m'en fou, mais moi j'aime doux, sans ecchymoses.
Oh non, je ne veux plus revenir en arrière,
et les gens, j'en ai rien à faire.
A deux est on moins seul, vraiment, face à la mer ?
J'en doute, en matant ceux qu'espèrent,
toute seule face à la mer...
Toute seule...
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Edda Bel abysse Toulouse, France
SynthPop
récréative / Musique de moeurs.
©Corentin Grindel
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